Accueil > Articles > note de service du 31 07 2012 sur l'épreuve de philosophie au bac
Publié le 03/09/2013 à 14:49 dans Documents divers
NOR : MENE1229925N note de service n° 2012-118 du 31-7-2012 MEN - DGESCO A2-1
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France ; aux chefs d'établissement ; aux professeurs
La présente note de service abroge et remplace la note de service modifiée n° 2001-154 du 30 juillet 2001.
SÉRIES L, ES ET S A - Épreuve obligatoire écrite Durée : 4 heuresCoefficients : série L : 7, série ES : 4, série S : 3L'épreuve écrite de philosophie au baccalauréat général porte sur le programme des classes terminales défini, pour chacune des séries, au B.O. n° 25 du 19 juin 2003. Les modalités de l'épreuve sont communes aux trois séries L, ES et S.Objectifs de l'épreuve Les objectifs de l'épreuve de philosophie du baccalauréat des séries générales sont conformes aux finalités de l'enseignement de la philosophie formulées par les programmes des trois séries L, ES et S. Il s'agit d'évaluer l'aptitude du candidat à :
La nature de l'épreuve incite à éviter les textes les plus fréquemment expliqués en classe et notamment les extraits reproduits dans les manuels scolaires.Le texte, emprunté à un auteur figurant dans la liste des auteurs du programme de chacune des trois séries L, ES et S, se rapporte explicitement à une ou plusieurs notions du programme. D'une longueur de dix à vingt lignes, sa compréhension précise permet au candidat, comme l'y invite la consigne accompagnant le texte, de mettre en évidence le cheminement et les enjeux d'une pensée dont il découvre l'exposé. Le texte est par conséquent aussi simple que possible et ne requiert aucune connaissance particulière de la doctrine de l'auteur ou d'une doctrine philosophique déterminée. Il ne comporte pas de termes techniques ni ne renvoie à des connaissances spécialisées.
Évaluation et notation
L'évaluation de la copie du candidat est globale. Qu'il s'agisse de la dissertation ou de l'explication de texte, la nature des exercices philosophiques proposés aux candidats exclut tout barème ou grille de notation fixés d'avance. Elle impose en revanche que des critères de correction soient collégialement élaborés par les correcteurs dans le cadre de réunions plénières d'entente et d'harmonisation. Les correcteurs procèdent alors à l'analyse attentive des difficultés singulières de chaque sujet et à l'examen d'un certain nombre de copies représentatives de ces difficultés.Aucune méthode, aucun plan ne sont imposés ni interdits au candidat, dès lors qu'il effectue l'exercice demandé en manifestant les aptitudes requises. On ne saurait non plus identifier l'existence d'une culture philosophique à la simple présence, dans une copie, de références non commentées, de citations éparses ou de noms d'auteurs sans une référence à tel ou tel de leurs arguments.La nature de l'épreuve n'appelle pas la simple restitution de connaissances. L'exigence d'une culture philosophique accompagne un effort de pensée qui comporte lui-même, inévitablement, une part de risque. Aussi la nature de l'épreuve impose-t-elle aux correcteurs de tenir le plus largement compte, dans leur évaluation, de la réalité de cet effort, même lorsqu'il n'est pas abouti.
B - Épreuve orale de contrôle
Durée : 20 minutes.
Temps de préparation : 20 minutes.
Le candidat présente à l'examinateur la liste des œuvres philosophiques dont l'étude est obligatoire, rigoureusement choisies selon les modalités prévues par les programmes :- deux œuvres au moins en série L ;- une œuvre au moins dans les séries ES et S.Lorsqu'une des œuvres aura été étudiée seulement dans certaines de ses parties, la délimitation précise de celles-ci sera explicitement indiquée. Le candidat sera porteur d'un exemplaire de chacun des ouvrages figurant sur la liste.L'épreuve orale portera obligatoirement sur l'une des œuvres présentées, dont un bref fragment devra être expliqué, en liaison avec les notions du programme. Au cas où le candidat ne présente aucune liste, ou présente une liste non conforme au programme, cette situation est consignée au procès-verbal de l'épreuve. Il est recommandé à l'examinateur, dans ce cas, de présenter au candidat deux ou trois œuvres. Le candidat choisit l'une d'entre elles, dont il lui est demandé d'expliquer un bref fragment.Prenant place dans un oral de contrôle, l'interrogation ne saurait exiger du candidat des connaissances qui n'ont pas été attendues de lui dans le cadre de l'épreuve écrite. L'interrogation permet en revanche au candidat de faire preuve de connaissances élémentaires (vocabulaire philosophique, questions fondamentales des traditions philosophiques), de tirer parti de ses qualités de réflexion et d'expression, ainsi que des lectures qu'il aura pu faire au cours de son année de classe terminale ou, s'il s'agit d'un candidat libre, au cours de sa période de formation ou d'auto-formation.
Pour le ministre de l'éducation nationale et par délégation, Le directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer